On en prend chaque année, mais vraiment, on ne sait pas d’où vient cette tradition. D’ailleurs, est-ce vraiment une tradition ?
Elle vient même de bien plus loin que l’on pense.
Petit flash-back… Nous sommes en Mésopotamie, avec les babyloniens, pendant l’Antiquité.
Lorsqu’ils fêtaient la Nouvelle Année (au printemps les concernant), ils avaient également un petit rituel des promesses : chaque fin d’année, ils promettaient à leurs Dieux de rendre le matériel agricole que l’on leur avait prêté pour travailler, afin de rembourser les dettes accumulées pendant l’année.
La nouvelle année recommençait de zéro, en repartant sur des bases saines. On laissait de côté les conflits entre villages voisins et on apaisait les tensions. L’ambiance n’en était que plus sereine et bienveillante.
Puis les romains ont perpétué cette tradition, en faisant leurs promesses au dieu Janus en mangeant abondamment (jusqu’à faire péter le bouton du pantalon !) des mets porte-bonheur !
Mais qui est Janus ?
Hormis son nom plutôt... rigolo, il s’agit du Dieu des commencements et des fins. C’est le dieu aux deux visages (il a donné son nom au mois de janvier). Il était toujours représenté avec deux visages, de profils qui regardent à l’opposé, l’un vers le passé, l’autre vers l’avenir.
C’est de là que l’on détient les « bonnes résolutions », on remet tout à plat dans nos vies pour repartir de zéro. Et pour pousser un peu plus, on s’habille avec élégance, car autrefois on devait se vêtir de vêtements neufs. Et toc, on part de zéro là-aussi.
Si vous en avez fait, ça m’intéresse de les connaître ! (en fait non pas vraiment, mais les commentaires c’est vraiment cool).
Pour étoffer cet article un peu trop court à mon goût, refaisons un flashback au XVIe siècle.
Pourquoi ? Car c’est à cette date que l’on décide de la date du nouvel an. Charles IX, roi de France, impose le 1er Janvier dans la Déclaration du Roussillon (ça ne vous dit rien ? Tant mieux, moi non plus). Son objectif est d’uniformiser le Royaume, car en grapillant des territoires par-ci par-là, la nouvelle année était célébrée entre fin décembre et 1er Avril selon les régions.
Cette idée parut trop bonne au Pape Grégoire, en 1582, qui généralisa l’idée en agitant par là même son calendrier grégorien au monde chrétien.
Comment fêtons-nous Nouvel An dans le reste du monde ?
En Espagne, on gobe 12 grains de raisins, un à chaque coup de « cloche », qui apporteront succès et prospérité.
Au Canada, on plonge dans de l’eau glacée, c’est le plongeon de l’Ours Polaire.
Aux Philippines, on ne jure que par la forme ronde : vaisselle ronde, fruits & légumes ronds, vêtements à pois… pour apporter santé et prospérité.
Au Brésil, on se doit de sauter par-dessus 7 vagues en pensant à ses vœux. Si l’on réussit, ils seront exaucés.
Et au Danemark pour terminer, on grimpe sur une chaise et on saute de celle-ci en faisant un vœu.
Bisous et bonne année quand même !
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